Comme attendu, l'iPad nouveau subit un régime minceur (9 mm vs 13 mm d'épaisseur, et 100 grammes de moins). La tablette embarque un nouveau processeur double-coeur A5 annoncé deux fois plus rapide et neuf fois plus puissant pour les graphismes –ce qui l'amène au niveau de la concurrence comme le Xoom de Motorola.
Deux caméras
Principale nouveauté, la tablette d'Apple dispose désormais de deux caméras, une devant pour la vidéoconférence avec FaceTime, et une derrière pour prendre des photos et filmer en 720p. Avec un câble vendu séparément (l'iPad 2 est toujours aussi pauvre en connectique) la tablette peut se brancher sur une télévision en full HD 1080p.
Steve Jobs présent
En congé maladie, Steve Jobs était bien sur scène. « Nous avons travaillé trop dur pour que je manque l'événement », a-t-il lâché, rappelant qu'Apple a déjà écoulé plus de 15 millions d'iPad en un peu moins d'un an. « Alors que nos concurrents tentent de nous copier, aucun ne propose une autonomie de 10 heures », a-t-il attaqué, visiblement en forme et remonté.
Dans les mains, l'iPad 2 est incontestablement plus réactive. D'un mouvement de doigt, on fait défiler des centaines de photos, bascule d'une app à l'autre de manière instantanée. La différence de poids est subtile mais pourrait se ressentir sur une plus longue utilisation. Le nouvel accessoire, une housse flexible disponible en plusieurs couleurs, se clippe à l'écran et peut se plier pour servir de trépied.
L'iPad2 sortira le 11 mars aux Etats-Unis et le 25 mars en France, et démarre au même tarif que son ainé, tout juste au-dessus de 500 euros. Un rapport qualité-prix-finition qu'aucun concurrent n'a pour l'instant réussi à atteindre. L'iPad 2 sera disponible en noir et en blanc, «immédiatement», plaisante Jobs, évoquant l'arlésienne de l'iPhone 4 blanc.
Si le manque d'innovations (avec un écran inchangé, Flash toujours banni, et pas de mode natif pour servir de disque dur portable), peut décevoir, il se murmure déjà que l'iPad 3 pourrait sortir fin 2011. « No comment », répond un employé. Steve Jobs, lui, annonce le début de l'ère du « post-PC ». Comme un pied de nez à Microsoft.