Voilà un jeu d’action dont je voulais vous parler “il y a déjà bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…”
Star Wars : le Pouvoir de la Force — The Force Unleashed — est un de ces nombreux jeux des studios LucasArts bâtis sur l’intarissable mythe de la Guerre des Étoiles. J’y incarne Star Killer, l’Apprenti secret de Lord Vader dont le but — au début — est de traquer les derniers opposants à l’Empire puis de se débarrasser de l’Empereur lui-même afin de prendre sa place. L’histoire se déroule entre le troisième et le quatrième épisode de la saga Star Wars, avant que la rébellion ne soit créée. Ce sont d’ailleurs les événements du Pouvoir de la Force qui tentent d’expliquer cette création d’une façon quelque-peu rocambolesque mais surtout très ironique.
Le Pouvoir de la Force est un jeu d’action à trame linéaire, ce qui laisse très peu d’influence au joueur pour modifier les événements. Amateurs de jeux de rôle ou de stratégie, vous serez sans doute bien frustrés de ne pouvoir choisir vos déplacements, répliques et actions. De même, il n’y a pas d’énigme à résoudre : vous prenez connaissance des informations nécessaires à votre mission dans la séquence d’introduction, vous êtes déposé à votre point d’infiltration, vous faites un bon massacre bien jouissif, vous affrontez le boss de niveau et hop, séquence suivante… Dit comme ça, cela n’a pas l’air très emballant. Cependant, il ne faut pas sous-estimer le Pouvoir de la Force. Et puis cette linéarité est plutôt conforme aux super-productions cinématiques. C’est ainsi que j’ai abordé le jeu : tel un film dont je pouvais manipuler chaque coup de sabre laser du héros.
Voici les éléments que j’ai trouvés très plaisants dans ce jeu :
1) La musique
En tant que musicien, l’élément musical, que cela soit dans un film ou un jeu, m’est primordial. Et là, je n’ai vraiment pas été déçu. Quelques secondes après le lancement du jeu, les cors héroïques vrombissent, les cordes s’agitent, les trompettes et trombones durcissent l’atmosphère qui se charge du tonnerre des timbales… Pas de doute, va y avoir de l’action. La plupart des musiques ont été tirées des films. Merci John Williams.
2) Les graphismes
Plutôt bons même s’ils n’égalent pas ceux des jeux actuels qui tournent sur Windowz. Le mac a encore beaucoup de progrès à faire dans sa partie graphique pour faire tourner les jeux. Assurez-vous d’avoir un gros processeur graphique. J’ai un HD 4850 à 512 Mo et ça ralentit parfois… Mais rien de gênant pour la jouabilité.
3) Les capacités du personnage
Star Killer, notre héros, est une véritable machine de combat. Utilisez le sabre laser — en mêlée ou en arme de jet ! — grillez vos adversaires avec des éclairs ou projetez-les dans les airs comme de vulgaires cailloux avec vos pouvoirs télékinésiques de la Force. De nombreuses combinaisons vous permettent d’affiner votre style. De plus, un système de points d’expérience permet de débloquer des capacités tout le long du jeu. Tout cela est très jouissif. Un conseil tout de même : n’utilisez pas un niveau de difficulté trop facile car cela risquerait de gâcher la nécessité d’utiliser le maximum de “coups spéciaux” particulièrement impressionnants.
4) Les duels au sabre laser
Vous devrez affronter des jedi(s), salopards de traitres à l’Empire humaniste, modèle de justice et de bonne gouvernance grâce au bon Palpatine et son très saint lieutenant Lord Vader. Les duels entre utilisateurs de la Force sont excellents ! Attaque, riposte, contre-attaque, contre-riposte… jet de rochers par télékinésie… L’esprit des films est bien présent. Ça va trancher.
5) L’Histoire
Même si le scénario est un peu alambiqué, il reste plausible dans l’univers Star Wars. Le drame et la romance ne sont pas mis de côté, toujours appuyés par la musique orchestrale de John Williams.
6) Trois scénarios suppléméntaires
Trois scénarios ont été ajoutés au principal. Ils lui permettent un interlude et une suite. Vous pourrez affronter Bobba Fett, Luke Skywalker, Obiwan Kenobi, le fantôme d’Obiwan, le fantôme de la grand-mère d’Obiwan… nan j’déconne !
J’ai donc trouvé beaucoup d’attrait à ce jeu. Cependant, quelques défauts sont présents : la doublure française n’est pas très bien montée : décalages et absence de réalisme par rapport au mouvement des lèvres et à la fluidité des discours sont le signe d’un bâclage et d’un manque de perfectionnisme totalement contradictoire au reste du jeu. Et puis il y a un bug récurent à la fin lors du combat contre… qui quitte le jeu lorsqu’une certaine attaque est exécutée par l’adversaire. Le jeu est sorti depuis 2009 et le problème n’a toujours pas été résolu. Tout cela ne m’a toutefois pas empêché de terminer Le Pouvoir de la Force à plusieurs reprises et d’en tirer un maximum de plaisir.
Lun 4 Avr - 0:26
