Samsung, via sa division Electronics a répondu à la plainte d'Apple du début de semaine, en l'attaquant pour violation de brevets relatifs à des technologies d'optimisation de transferts de données et de réduction de la consommation électrique pendant cette opération, la réduction de taux d'erreurs lors de transferts en 3G et sur une méthode d'utilisation du téléphone comme modem du PC.
Samsung a porté plainte en Corée du Sud, au Japon ainsi qu'en Allemagne.
Apple de son côté l'avait fait en Californie et pour d'autres motifs.
Durant la présentation des résultats financiers d'
Apple,
Tim Cook son directeur financier avait expliqué que la division mobile de
Samsung avait "
franchi la ligne" et qu'
Apple n'avait eu d'autre choix que de porter plainte, une tentative de réglement à l'amiable ayant échoué. Pour autant, il ne voyait pas les relations entre les deux groupes s'envenimer, rappelant qu'
Apple est le premier client de
Samsung.
Ce sont en tout 10 de ses brevets que
Samsung estime avoir été violés par
Apple. Le groupe entend aussi se défendre plus spécifiquement de l'accusation d'
Apple. Mais cette second contre-attaque arrivera ultérieurement, le temps de constituer le dossier.
«
Nous avons compris que la plainte d’Apple est trop arbitraire d’après un examen de leur texte et nous pouvons présenter des preuves qui pourraient démonter la plainte d’Apple. Des dépôts de plaintes dans d’autres pays que la Corée du Sud, le Japon, l’Allemagne et les Etats-Unis ne sont pas encore envisagés». A expliqué un porte-parole de
Samsung, repris par l'agence
Yonhap.
Lee Kun-hee, le président de
Samsung, a pour sa part estimé que l'initiative d'
Apple faisait partie d'une manœuvre plus générale visant à contrer la croissance de son groupe sur différents marchés «
C'est comme ce clou qui dépasse et sur lequel on donne un coup de marteau. Ce n'est pas qu'Apple, d'autres entreprises qui ne sont pas dans la production de biens électroniques essaient de plus en plus de tenir Samsung en échec».
(Source : MacGeneration)